Ibardin

Il ne faudrait pas croire que la frontière est strictement immuable, même si elle a été fixée dans le traité de Bayonne de 1856.

Dans la revue « Ibardin-Bidassoa, De la protohistoire à nos jours », éditions Jakintza, page 89, Paul Badiola relate les événements récents ayant conduit à un déplacement des bornes 12 et 13, dans les années 1980.

À cette époque, le chemin de crête a été remplacé par une route, construite par les propriétaires des ventas, ce qui a conduit à la disparition de la borne 12 et d’autres bornes intermédiaires.
Suite à l’intervention des autorités françaises et à une réunion de la commission mixte d’abornement (sous-commission de la commission Internationale des Pyrénées), la situation des anciens repères fut signalée à la peinture sur le revêtement de la voirie.

Et la borne 12 fut replacée au milieu du parking de la venta Peio !! Et selon Paul Badiola et Guy Lalanne, aujourd’hui,  « Les toilettes de la venta Peio se trouvent en France, et l’autre partie en Espagne » (source : article paru dans le journal Sud-Ouest en mars 2019).

Quant à la borne 13, située au col d’Ibardin, elle a disparu suite à la création de la route, et à la réalisation d’un giratoire situé juste au col. Une nouvelle borne (sans le R de Real ou Royal) a été mise en place au pied d’un platane, protégée par des arceaux métalliques, sans respecter l’emplacement original. Ainsi, toujours selon Paul Badiola et Guy Lalanne,  cinq m2 auraient été volés à la France !! (source : article paru dans le journal Sud-Ouest en mars 2019).
On trouve une photo de l’emplacement originel de la borne 13 (prise en 1963) sur le site de Robert Darrieumerlou (Robertauxbornes).

Pour plus de détails, consulter la revue de Jakintza citée ci-dessus.