Les alpinistes, les pyrénéistes et les randonneurs franchissent les frontières, souvent sans s’en apercevoir.

Ils voient de temps en temps des signes (bornes le plus souvent), et y accordent un peu d’attention… ou pas.

Et pourtant, les limites entre pays sont bien définies. Ainsi, dans les Pyrénées Atlantiques, la frontière franco-espagnole (entre la Bidassoa et le pic Palas) est jalonnée par 311 bornes ou croix numérotées.

Ce site Web est consacré à ces 311 numéros. La structure du site est décrite ici.

Pourquoi rechercher les bornes et croix frontières?

Cette quête peut sembler vaine, mais pour le « crapahuteur  » de montagne, elle présente néanmoins de multiples intérêts.

Tout d’abord, la recherche sur le terrain des numéros frontière offre une autre connaissance du territoire que celui acquis avec des itinéraires classiques, en allant dans des endroits où on ne serait probablement pas allé. 

Ensuite, pour les amateurs d’orientation, cette recherche oblige à fouiller dans les livres et le Web, trouver des points de départ, des itinéraires, avant d’être souvent confronté sur le terrain à quelques aléas…

Et de découvrir des tracés de la frontière illogiques au premier abord, mais souvent justifiés par des faits historiques qu’il faut aussi aller rechercher.

Et enfin, et c’est sans doute le plus important, cette recherche permet de passer de nombreuses heures sur le terrain en montagne, la plupart du temps avec grand plaisir.

Comment les trouver sur le terrain ?

Il existe de multiples manières pour trouver les numéros frontière.

Certains n’utiliseront que carte et boussole, d’autres useront de plus des moyens modernes de géolocalisation. En ce qui me concerne, étant plus doué pour chercher que pour trouver (ma mère béarnaise me disait que je ne trouverais pas des pierres au gave !!), j’ai largement utilisé les moyens modernes de géolocalisation car sans eux, je n’aurais probablement pas pu trouver tous les numéros (par exemple, la croix 270, gravée sur un rocher au beau milieu des arrhes d’Anie, doit être bien difficile à repérer sans GPS).

Certains seront peut-être tentés de suivre strictement la frontière. C’est souvent possible, mais parfois illusoire. Remonter la Nive d’Arnéguy ou les ruisseaux d’Iraty sur plusieurs kilomètres semble ainsi fort difficile. Autre exemple, suivre la crête entre le col de Peyrelue et le col de Sobe doit être aussi un exercice de haute volée.

Enfin, en ce qui concerne les moyens de locomotion, le plus évident est bien sûr la marche à pied. Mais un certain nombre de numéros sont accessibles à vélo (VTT de préférence), voire même parfois en voiture. Les descriptions de parcours donnent quelques indications sur les moyens possibles.

Quelle qualités faut-il au « chercheur»  ? 

Pour trouver les bornes et croix frontière, il faut d’abord être déterminé et opiniâtre.

Ensuite, la recherche étant « tous terrains » , il vaut mieux avoir le « pied montagnard », car les reliefs peuvent être abrupts, y compris à basse altitude. Et si on ne l’est pas au début, on devient un expert en franchissement de clôtures !!

Enfin, cette activité est une activité au long cours, et il faut y consacrer du temps. Pour cela, elle est tout à fait adaptée au temps de la retraite.

Contact

On peut joindre l’administrateur de ce site à l’adresse électronique postmaster@frontiere-64.fr, pour toute question ou précisions.